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Le projet Zanmai : itinérance d'un moine zen en cyclopèlerinage

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14/10/2022

 En mai 2022,  Stanislas Wang Genh, ancien étudiant journaliste, formation continue du Celsa (promotion 2012), reporter réalisateur, entreprend un voyage de plus de 35 000 km à vélo vers le Japon, en passant par le nord-est des États-Unis, le Canada, la côté ouest américaine,  l'Amérique Centrale, du Sud, l'Australie, l'Asie du Sud Est, la Chine et la Corée du Sud pour passer 6 mois dans un temple zen afin de continuer ma formation de moine. 

Un voyage à vélo centré sur zazen.

La pratique et l’étude d’une voie spirituelle nous font faire — en principe — le constat qu’il n’existe pas de bonheur plus complet que celui de se tourner vers les autres, de les aider. Je me suis interrogé alors sur la meilleure façon qui était pour moi d’aider les autres. La réponse a été immédiate : montrer la posture de zazen. Car c’est humblement ce que je sais faire de mieux, en tout cas, avec le plus de confiance et de foi.

Zazen n’est ni réservé à une élite, ni lié à des croyances religieuses ou même mystiques. Je ne me définis d’ailleurs pas comme un "religieux". Trop lourd de sens, ce mot suscite plus de méfiance que d’inspiration. Je me sens davantage mû par une voie universelle — c’est-à-dire que tout le monde peut pratiquer — qui passe par le corps et qui a été transmise de maîtres à disciples depuis près de 2600 ans, sans aucune croyance dogmatique à l’appui.  

C’est la raison précise qui me pousse — lors de ce voyage —  à faire la démonstration de zazen à ceux qui veulent bien en faire l’expérience. J’ai l’intime conviction que si chacune et chacun pratiquait zazen ne serait-ce que quelques minutes par jour, le monde n’en serait que meilleur. Car zazen, c’est se relier à l’ordre des choses et cesser la lutte sous toutes ses formes. Zazen, c'est le retour à la condition normale du corps et de l'esprit. Mais c’est aussi pénétrer une réalité plus vaste et plus profonde qui est commune à tous, et s’extraire de celle qui se limite à notre conscience personnelle et discriminatoire. 

 Ainsi mon projet est de faire connaitre cette posture d’éveil tout au long de mon parcours. 

Mais aussi d'aller à la rencontre d'autres sangha, dans d'autres monastères zen (aux USA, Canada, Amérique du Sud).  Une belle manière, je pense, de créer du lien et de comprendre l'histoire du zen à travers le monde. 

Pour suivre Stanislas https://www.zanmai.fr/projet-zanmai


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